Après son putsch de l’été dernier, Gérard Bourgoin avait promis un avenir radieux à l’AJ Auxerre, annonçant une place sur le podium et le retour de la Ligue des champions à l’Abbé-Deschamps. Pire encore, le club bourguignon avait budgétairement tablé sur une sixième place, ce qui risque de faire des dégâts sur le plan financier. Dans les couloirs du Vélodrome, le président du club icaunais avait bien du mal à expliquer ses sentiments, conscient que cette descente en Ligue 2 annonçait peut-être des jours très sombres pour un club que l’on pensait un peu au-dessus de tout cela.
« On les a tous vus descendre : l'OM, Bordeaux, on a vu descendre Lyon, Monaco, on a vu tout le monde descendre et aujourd'hui, c'est nous. C'est une page qui se tourne et c'est difficile d'en parler à chaud », reconnaissait Gérard Bourgoin, probablement conscient qu’en plus de ce retour en Ligue 2, il allait probablement subir de plein fouet des tonnes de critiques compte tenu des événements intervenus l’été dernier à Auxerre.