A la dérive en Ligue 1, Auxerre n’aura pas la partie facile ce week-end avec un déplacement à Lille. Sous la pression de bruits qui circulent sur son possible remplacement à la tête de l’AJA, Laurent Fournier ne pense qu’au maintien. Et pour cela, il n’est pas prêt à devenir le nouveau Guy Roux, qui pistait ses joueurs de manière insistante afin d’éviter certains comportements peu professionnels.
« Avec les chasses (sic) que je leur mets, le mec qui dit que je suis trop gentil parle sans savoir. Mais je ne peux pas surveiller les joueurs chez eux, me mettre au péage ou aller en boîte voir s’ils y sont. Je sais que ça s’est fait ici, mais on est en 2012, les mentalités ont évolué. Je ne fais même pas ça avec mes enfants. Quand on est pro, il faut être responsable. Mon rôle est de les y aider. L’entraîneur, ce n’est que 10 %, l’essentiel ce sont les joueurs, explique, dans l’Equipe, l’entraîneur de l’AJ Auxerre, lequel reconnaît qu’il n’a pas les moyens de punir ses joueurs, tant son effectif est réduit pour réussir l’opération maintien. Je n’ai pas le groupe pour me le permettre ! Si vous avez trois latéraux gauches, trois latéraux droits, c’est facile. Au PSG, Artur Jorge pouvait dire : “Tu as fait le con, tu dégages.” Moi je ne peux pas. »