Troisième la saison passée et qualifié pour la Ligue des champions, Auxerre vit une année bien différente et très difficile. A la recherche d'une victoire depuis 16 matchs toutes compétitions confondues, l'AJA connait une lente et irrémédiable descente au classement, qui l'a conduite à une peu reluisante 17e place. Premiers non-relégables, les Icaunais sont dos au mur à l'heure de recevoir le PSG, samedi, en championnat. Mais cela ne surprend pas Jean Fernandez, qui avait prévu cette saison compliquée pour son équipe, pas assez armée pour s'inviter dans le haut du tableau.
« Mais la réalité, c'est que nous avons un effectif pour jouer le maintien. On ne pouvait pas supporter huit matches de plus, huit rencontres de très haut niveau, avec le même groupe. Même Lyon et Marseille ont du mal, alors nous... Pourtant, nous n'avons pas été ridicules, mais je vous rappelle quand même que nous avons joué contre le grand Real Madrid à l'aller (défaite 0-1) avec une attaque Contout - Oliech - Langil, trois joueurs qu'on était allé chercher en Ligue 2, il n'y a pas si longtemps que ça. (…) Visiblement, on ne pouvait pas faire autrement, on ne pouvait pas acheter beaucoup d'autres joueurs. C'est comme ça. En le disant, je n'ouvre pas le parapluie, je me considère d'ailleurs comme le responsable numéro 1 puisque je suis l'entraîneur. Mais dans l'euphorie de notre troisième place, en mai, et de la qualification en phase finale de la Ligue des champions, j'avais dit : «Attention !» Je l'avais bien dit... (…) Honnêtement, si on arrive à rester en Ligue 1, la joie sera équivalente à celle de la saison dernière, quand on est allé chercher la troisième place. Aujourd'hui, on doit réaliser un nouvel exploit ! », a expliqué sur le site internet de France Football l'entraîneur auxerrois, qui arrive en fin de contrat cet été et qui n'a toujours pas prolongé son bail pour le moment...
