Expulsé pour avoir adressé un doigt d’honneur à des supporters clermontois lors de la défaite de son AJ Auxerre ce dimanche après-midi (1-2), Jean-Marc Furlan ne regrette pas du tout son craquage.
Jean-Marc Furlan est un personnage entier, il ne fait jamais semblant. Mais parfois, ce côté naturel peut lui jouer des mauvais tours, comme lors de la défaite de son équipe sur la pelouse de Clermont à l’occasion de la 10e journée de L1. Alors que son groupe essayait de revenir au score après avoir réduit l’écart dans une fin de match tendue, l’entraîneur de l’AJA a été expulsé par l’arbitre pour avoir fait un doigt d’honneur aux supporters auvergnats. Un carton rouge logique pour ce craquage qui intervient dans une période compliquée pour le promu bourguignon. Tout proche de la zone rouge, l’AJA a perdu cinq de ses six derniers matchs après un départ prometteur. De quoi mettre Furlan hors de lui. Même si cela n’est pas une raison pour s’en prendre aux adversaires, le coach d’Auxerre assume complètement son mauvais geste.
Le doigt d'honneur de Jean-Marc Furlan aux supporters de Clermont après s’être fait expulser. 😭 pic.twitter.com/HrkhpUKyVy
— Actu Foot (@ActuFoot_) October 9, 2022
« Je suis assez violent dans mes comportements quand c'est pour le football »
🗣💬 Jean-Marc Furlan ne regrette "pas du tout" son doigt d'honneur en direction des supporters clermontois : "Si je regrette ? Non. Je suis assez violent dans mes comportements quand il s'agit de football." pic.twitter.com/2PnGOF6gbw
— RMC Sport (@RMCsport) October 9, 2022
« J'ai été voir l'arbitre parce que je considérais qu'il n'y avait pas assez de fautes pour nous. Quand je me suis levé, le public m'a insulté, donc je me suis retourné et j'ai fait un doigt d'honneur. Du coup, il m'a expulsé. C'est parce que tu ne me connais pas, parce que si tu me connais, tu verrais que je n'ai pas de cerveau. Je suis assez violent dans mes comportements quand c'est pour le football. Des regrets ? Non, pas du tout. Quand tu es entraîneur, c'est plus bénéfique quand tu es dans la tribune pour analyser les rencontres et faire les changements. C'est beaucoup mieux quand tu es en haut. Quelle que soit la sanction, peu importe. La sanction va être probablement très lourde mais le travail, tu le fais la semaine, pas sur le banc de touche. S'il y a 8 000 personnes, tu peux hurler tant que tu veux, personne ne t'entend », a lancé, en conférence de presse, Furlan, qui risque désormais une très lourde sanction de la part de la commission de discipline de la LFP.