Après un début de saison particulièrement timide, l’AJA poursuit sa remontée en championnat, au point de déjà faire son retour à la 13e place. Avec quatre victoires et un nul (série en cours), le club bourguignon revient en effet tout proche d’un trio de tête qui n’avance pas, et cela donne bien sûr des idées.
Mais les joueurs icaunais n’en oublient pas pour autant la Coupe de la Ligue, avec le match de ce mardi face à Saint-Etienne, qui est à la fois une bonne occasion de faire tourner, d’entretenir éventuellement la série positive, et pourquoi pas d’aller loin dans cette compétition qui en est déjà aux quarts de finale.
« L’AJA est lancée depuis le 7 ou le 8 août.... On a eu un peu de mal au démarrage, mais comme tous les ans. Comme je l'ai dit, on ne se projette pas plus loin que le match de mardi. On ne va pas commencer à calculer, en se disant qu'on n'est qu'à deux marches du Stade de France. Quand on sera en finale, la Coupe de la Ligue deviendra un objectif. Pour l'instant, on n'en est pas là... », a prévenu Jean-Pascal Mignot, qui avoue que les deux premières défaites en Ligue des Champions ont peut-être fait du bien pour dégonfler les melons à l’AJA.
« Depuis le début de la saison, on n'était pas très en verve. Aujourd'hui, on est sur une bonne dynamique. Ce qu'il faut, c'est avoir la capacité de la garder. A Paris (victoire 3-2), je ne parlerais pas de tournant, plutôt de déclic. Jusqu'à ce match, on jouait bien, mais on n'arrivait pas à gagner. Depuis, beaucoup de choses ont changé. Il y a eu un peu plus de rigueur personnelle, tout le monde a pris conscience qu'on devait faire plus, qu'il ne fallait pas se concentrer uniquement sur la C1. On a essayé d'évacuer tout ça pour prendre match par match », a expliqué le défenseur auxerrois, qui n’est pas plus surpris du caractère trempé de son équipe, qui relève la tête au moment où les blessures et les matchs s’accumulent.