Recrues suprises de Marcel Salerno cet été, Basinas et Charisteas resteront comme les symboles d'une préparation estivale chaotique pour ne pas dire catastrophique à Arles-Avignon. Et c'est bien là la seule manière à travers laquelle ils auront marqué le club.
Quelques mois à peine après leur arrivée, les deux internationaux grecs s'en sont allés, rompant leur contrat avec le club provençal. Angelos Charisteas, connu pour son rôle déterminant dans la victoire de la Grèce à l'Euro 2004, n'aura pas eu la même gloire dans les clubs où il est passé. Déjà indésirable à Nuremberg, il explique pourquoi avoir choisi de rejoindre Arles-Avignon.
« Le problème, c’est que les dirigeants de Nuremberg m’ont mis une telle pression que je me suis précipité. En plus, c’était la seule proposition concrète que j’avais reçue. Et mon souhait était de retrouver la compétition. C’est sous la pression de Nuremberg que j’ai accepté de rejoindre Arles-Avignon. C’était ma seule chance de rebondir » avoue l'attaquant grec, qui a apparemment eu bien du mal à s'adapter à la Ligue 1 et au fonctionnement de l'ACAA.
« Je ne pouvais plus rester. J’ai commis une erreur en signant à Arles-Avignon. Ce n’est pas du tout mon monde. Au bout de quelques jours, je savais déjà que je ne pourrais pas rester. Je me suis tout de suite senti mal à l’aise. Je n’avais encore jamais vécu une telle organisation au sein d’un club de foot. J’étais habitué à autre chose. Je me suis trompé sur toute la ligne. Je m’en veux beaucoup. Signer à Arles-Avignon a été la pire décision de ma carrière » certifie Charisteas, qui est désormais à la recherche d'un club voulant bien lui faire confiance. Une chose est sure dans cette affaire: si Charisteas n'a pas marqué Arles-Avignon, c'est bien Arles-Avignon qui a apparemment marqué Charisteas !