Les premiers points décrochés par Arles-Avignon avaient déclenché une vague d'optimisme qui paraît bien loin aujourd'hui. Incapables d'enchaîner, les Provençaux sont toujours à huit points de Lens et Caen, les deux autres reléguables. Surtout, l'ACAA semble déjà avoir perdu sa solidité défensive qui avait fait la base des points pris à l'arrivée de Faruk Hadzibegic. Après avoir encaissé quatre buts contre Bordeaux, c'est Valenciennes qui en a marqué trois contre les promus. La défaite de trop pour Cyril Merville, qui n'a pas sa langue dans sa poche à l'heure de commenter la contre-performance de son équipe pour La Provence.
« On n’arrête pas de se parler, mais je crois finalement qu’on est trop gentils entre nous. Il faudrait peut-être deux ou trois engueulades dans le vestiaire, mais des vraies engueulades, pour secouer tout ça. Parce que là, j’ai l’impression qu’on est des gamins qui n’assument rien. Et c’est ce qui m’énerve le plus. On laisse les choses se passer sans rien dire, on attend que ce soit le coach qui le fasse. On écoute, c’est vrai, mais ça rentre par une oreille et ça sort de l’autre » regrette vivement le portier arléo-avignonnais, qui sait que son club n'a pourtant plus vraiment le droit à de telles erreurs après son début de saison catastrophique.
