Samedi soir après la défaite d'Angers à Monaco (2-1), Stéphane Moulin, l'entraîneur du SCO, a vivement critiqué le corps arbitral en conférence de presse. Et cette sortie médiatique, Pascal Garibian ne l'a pas du tout apprécié.
Après trois victoires de suite, le SCO a subi un nouveau coup d'arrêt à Monaco, samedi. Si Angers a ouvert le score par l'intermédiaire de Diedhiou avant de se faire cueillir en fin de rencontre, l'équipe angevine aurait alors pu mener 0-2, si l'arbitre avait validé la réalisation de Toko Ekombi à la 52e minute. Ce but refusé avait d'abord été validé, puis annulé à la demande de l'arbitre de touche, qui, sans avoir levé son drapeau, a jugé que Diedhiou était hors-jeu au départ de l'action. Ce retour en arrière en sa défaveur, Stéphane Moulin ne l'a pas digéré. Et l'entraîneur d'Angers l'a donc fait savoir devant les médias après le match en parlant de « faute professionnelle et éthique ». Cette critique, Pascal Garibian, le directeur technique de l'arbitrage, ne l'accepte pas, et voici sa réponse.
« Il est intolérable que des arbitres soient mis en cause parce qu'ils ont corrigé une décision erronée après s'être concertés dans le respect des lois du jeu -un arbitre peut revenir sur une décision tant que le jeu n'a pas repris- et surtout avec la volonté de respecter l'éthique sportive. L'action ? Au départ, l'assistant a cru que le ballon avait été dévié par un Monégasque remettant ainsi en jeu Diedhiou en position de hors-jeu. L'échange entre arbitre et assistant a permis d'établir que ce n'était pas le cas, il s'agissait donc pour Jérôme Miguelgorry, l'arbitre principal de la rencontre, de revenir sur sa décision et d'invalider le but », a déclaré, sur l'AFP, Pascal Garibian, qui défend donc corps et âme le corps arbitral critiqué.