Peu importe le résultat final de son barrage contre Toulouse (défaite 0-3 à l’aller), l’AC Ajaccio restera marqué par sa fin de saison.
Le troisième de Ligue 2 se sent victime d’un acharnement général, allant même jusqu’à dénoncer un racisme anti-corse. De quoi provoquer la colère de Pierre Ménès, lequel a tenu à rappeler pourquoi les observateurs s’en prennent à l’ACA. « C’est la faute du comportement d’une trentaine d’abrutis, qui ont bloqué le bus du Havre avec des insultes et des bombes agricoles », a souligné le chroniqueur de CNEWS Matin, en référence au pré-barrage reporté, et finalement remporté par Ajaccio (2-2, 5-3 aux t.a.b.) dans un match sous tension.
Notamment en cause, « la soi-disant provocation (du Havrais) Jean-Philippe Mateta après son penalty », « le comportement violent » de l’attaquant ajaccien Ghislain Gimbert, ou encore la présence de l’entraîneur corse Olivier Pantaloni, « envoyé en tribunes, mais il est tranquillement revenu sur le terrain donner ses conseils pour la séance de tirs au but », a cité Pierre Ménès.
« C’est exactement l’inverse »
« Et ceux qui hurlent au racisme anti-corse, mais de quoi parle-t-on ? C’est exactement l’inverse, a-t-il réagi. Ça fait des années que tous les clubs se plaignent des conditions de jeu en Corse, mais rien n’est fait. Et c’est encore le foot français qui en ressort meurtri. » Autant dire que Bastia, Rémy Cabella et bien d’autres n’apprécieront pas les propos du consultant.