Ajaccio est reparti du Chaudron de Saint-Étienne sans le moindre point mais avec une valise, comme souvent (1-3). Dominés et battus sans avoir rien montré, les Corses ont une nouvelle fois sombré défensivement. Le parcours du combattant continue et se complique de journées en journées, Ajaccio comptant déjà six points de retard sur le premier non relégable, alors que le club vient d'enchaîner un 10e match sans victoire.
« Ce soir, nous avons vécu une première période cauchemardesque. Nous avions l'impression que l'équipe était totalement coupée en deux. Dès l'entame de la rencontre, nous avons eu l'impression que cela serait difficile et cela a été confirmé par le premier but, rapidement marqué. Il y a eu ensuite l'exclusion, elle aussi liée au fait que nous n'étions pas du tout dans le coup. Cela fait que cette première période cauchemardesque aurait pu nous faire passer une soirée encore pire que celle que nous avons vécue ce soir. Quand on entre sur le terrain avec des intentions et que l'on est rapidement mené à la marque, et que l'on se fait trimballer tout au long des 45 premières minutes, il est difficile de réagir mentalement. Réduits à dix, en seconde période, la crainte d'être avec un joueur de moins nous a contraints à jouer plus groupés et plus bas. Nous avons tenté de contenir les assauts stéphanois mais c'était difficile. Même si à 2-0, le match semblait plié, j'ai senti de la part de mes joueurs un peu d'orgueil, un sursaut, et nous avons réduit l'écart sans doute sur notre seul tir de la soirée, et nous avons essayé de jouer le coup sur les dernières minutes, mais c'était compliqué ce soir » a déclaré Olivier Pantaloni, coach d'Ajaccio. Rien ne semble indiquer que les choses vont s'améliorer pour les Corses, depuis un mois derniers de Ligue 1.