Dans un dossier houleux, ni Le Havre, qui n’a pas eu le match gagné face à Ajaccio, ni le club corse, qui disputera son barrage aller contre Toulouse dans un stade délocalisé et à huis clos, n’ont eu gain de cause. Les deux clubs ont d’ailleurs fait appel. Malgré les innombrables écarts au niveau de la sécurité, les insultes et les débordements, le président de l’AC Ajaccio ne comprend pas pourquoi son stade François Coty est suspendu par la LFP. Et le dirigeant de s’en prendre aussi aux officiels du Havre, à l’arbitre, aux instances, et à peu près tout le monde.
« Ce qui s’est passé, c’est un complot pensé et orchestré depuis vendredi dans le seul but de nous empêcher d’accéder à la Ligue 1. Je vais le démontrer devant le procureur. Il fera son enquête et on y verra plus clair. La suspension du stade est une honte, ça ne répond à aucun cadre judiciaire », a notamment expliqué Léon Luciani, qui assure avoir des témoins prouvant que le président du Havre a provoqué et fait un doigt d’honneur aux supporters d’Ajaccio, mais aussi que l’arbitre a changé son rapport au lendemain du match, et enfin que l’envahissement du terrain n’a duré que « 40 secondes ».