A défaut de motivation comptable, les Bleus pourront toujours se dire qu’ils devront effacer la claque subie à Vienne il y a un an, ce mercredi face à l’Autriche.
Hormis conserver la dynamique de réussite offensive lancée face aux Féroé, les Bleus n’auront pas grand-chose à gagner avec le match face à l’Autriche de mercredi, au Stade de France. Pour cette dernière rencontre éliminatoire, l’équipe de France retrouvera une formation autrichienne qui avait fait couler l’arrière-garde tricolore à Vienne (3-1), mettant en valeur des doutes défensifs qui n’ont toujours pas été totalement effacés depuis. Pour Alou Diarra, c’est dans le non-match en Autriche que les Bleus pourront y puiser une motivation supplémentaire.
« C’est un match de l’équipe de France, on devra défendre nos couleurs même s’il n’y a pas d’enjeux. Ce sera particulier, mais il faudra gagner chez nous, au Stade de France. On doit respecter l’Autriche, il nous faut confirmer notre bonne forme. On ne va pas parler de revanche, mais il faudra faire un match plus abouti que lors du match aller. On était passé au travers, ça arrive à toutes les formations. A nous de faire le match qu’il faut pour montrer que c’était une simple erreur en Autriche », a demandé le milieu de terrain bordelais, bien conscient également qu’un succès avec la manière serait rassurant avant d’aborder les barrages.
« Ces barrages sont dans toutes les têtes. Ce seront deux matchs déterminants, l’avantage de recevoir au deuxième match est quelque chose de positif. On va bien sûr attendre le tirage au sort, mais ce n’est pas parce que nous sommes têtes de série que c’est gagné », a rappelé Alou Diarra. Personne n’a pensé que c’était le cas.