La rencontre face à l'Autriche, mercredi soir à St-Denis, n'a aucun intérêt sportif avant les barrages de novembre. Mais il faudra la jouer et si possible la gagner.
Le sort de l’équipe de France étant scellé depuis samedi, le match retour contre l’Autriche, qui avait causé bien des misères aux Bleus l’an passé, est totalement dénué d’enjeux. En plus, afin de ne pas risquer de se retrouver avec des joueurs suspendus pour les barrages, le sélectionneur va devoir laisser du monde au repos, notamment en défense où l’on risque de retrouver un dispositif totalement inédit. Mais Raymond Domenech n’a pas le choix et on lui pardonnera bien volontiers de préserver les intérêts à venir de l’équipe de France. Ce dernier concédait d’ailleurs à la veille du match ne pas trop savoir encore ce qu’il allait faire afin d’aligner tout de même un onze cohérent sur la pelouse du stade de France.
« Deux stratégies totalement différentes se proposent à nous avec chacune des avantages et des inconvénients, mais ce qui est sûr, c’est que le plus important reste le barrage. Le temps de jeu nous préoccupe beaucoup plus que les cartons. Tous les internationaux vont jouer tous les trois jours jusqu’aux barrages. Si on peut en soulager certains de quelques minutes de jeu, cela peut être un argument, c’est évident. Cela peut être une bonne chose aussi de permettre à tout le monde de jouer et de prouver qu’il a le niveau », concédait le sélectionneur national.
Aux côtés de Raymond Domenech, Thierry Henry est lui aussi resté évasif sur les choix à faire pour la rencontre face à l’Autriche, avouant qu'une victoire serait tout de même la bienvenue. « Il faut gagner, même 1-0, c'est pas mal. Gagner, c'est gagner. C'est sûr que cela peut être un axe de travail mais on n'est pas là pour faire des ateliers contre cette équipe d'Autriche. C'est une équipe à respecter, la seule qui nous a battus dans le groupe. Donc gagner sera déjà bien », a toutefois rappelé le capitaine des Bleus dont on ne sait pas s’il sera titulaire mercredi.