Accusé, pour l'instant sans aucune preuve, d'avoir harcelé d'anciennes salariées de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët a balayé tout cela d'un revers de la main et indique attendre sereinement les résultats de l'enquête en course.
Depuis quelques semaines, le président de la FFF traverse une vraie tempête, puisque Noël Le Graët a été accusé d’avoir eu un comportement répréhensible et même harcelé sexuellement d’anciennes salariées de la Fédération. De quoi provoquer une mission d’audit par le ministère des Sports concernant la manière dont la Fédération Française de Football est gérée. Face à toutes ces sales accusations, NLG a décidé de faire connaître sa version des faits dans un entretien accordé au Parisien. Pour le patron de la FFF, tout cela ressemble à un coup tordu venu de l’extérieur, sans qu’il puisse savoir qui sont ceux qui lui mettent ces histoires supposées sur le dos. Mais pour Noël Le Graët, il ne faut aucun doute que l’audit en cours lui permettra d’être totalement mis hors de cause face aux accusations.
SMS et harcèlement, pas de ça avec Noël Le Graët
FFF : de nouveaux témoignages mettent en cause le comportement de Noël Le Graët et le management de sa directrice générale https://t.co/JUW58v4NIf
— francetvsport (@francetvsport) October 12, 2022
C’est ce qu’il dit clairement au journaliste du Parisien. « Comment je réagis aux accusations de harcèlement ? Ce ne sont pas des accusations, mais des rumeurs qu’on fait circuler sur la base de témoignages anonymes. Je démens totalement et fermement. Je n’ai jamais harcelé personne. Je n’ai pas, davantage, envoyé de SMS. La direction du ministère des Sports a commencé un audit. J’attends ses conclusions avec sérénité. Je n’ai jamais eu le moindre geste déplacé de toute ma vie envers une femme ! Je ne peux pas regretter des choses que je n’ai pas faites (....) Si c’est une cabale ? J’ai la faiblesse de le penser. C’est tellement absurde. J’ai essayé de chercher un visage, une personne… Pendant plusieurs jours, mon nom a été jeté en pâture. On m’a affublé de tous les maux. J’ai pris une vague en pleine face. Avec le tribunal Twitter, certains procureurs médiatiques, cela devient une horreur. Trop, c’est trop », a expliqué Noël Le Graët, qui concernant le Mondial au Qatar, et ses récents propos sur « des coups de peinture » à donner aux logements des travailleurs où les Bleus seront hébergés admet avoir eu tout faux dans sa réponse : « C’est une vraie maladresse, j’en conviens. Mais réduire ma position sur le sujet à cette petite phrase n’est pas juste. Encore une fois, je ne ferme pas les yeux et je ne cautionne pas la réalité sociale ou des droits de l’homme qui doivent progresser au Qatar. »