Face à l’Espagne, les Bleus se frotteront au gratin mondial. Un rendez-vous où la France doit déjà hausser son niveau de jeu et redorer son blason.
Difficile de trouver meilleur test à l’heure actuelle que cette formation espagnole que rien ou presque n’arrête. A l’image de la France post-1998, le succès européen glané à l’Euro en 2008 a gonflé la confiance de la sélection de Vicente Del Bosque, au point que seule une défaite surprise face aux Etats-Unis en Coupe des Confédérations a terni l’image de la « Roja » depuis deux ans. Pour Raymond Domenech, la venue de l’Espagne à Saint-Denis est donc l’occasion où jamais de voir où les Bleus en sont.
« Le risque de jouer les bonnes équipes est de perdre mais je préfère faire ce type de match. C'est un des favoris de la Coupe du Monde, tant mieux. Ca nous situera, on verra ce qu'on est capable de faire contre un des grands de la Coupe du Monde. Je dirais presque qu'on est déjà dans un match de Coupe du Monde, on est lancés », a assuré Raymond Domenech, qui sait que les occasions d’étrenner son système tactique et ses joueurs ne seront pas nombreuses avant de donner la liste. Ainsi, beaucoup d’éléments risquent de jouer gros sur ce match, même si l’avis ne pourra bien évidemment pas se faire sur cette seule rencontre.
« Il y a encore deux mois et demi avant la liste, on a un lot d'une quarantaine de joueurs. La liste définitive ce n'est pas avant mi-mai. Contre l'Espagne, ça ne donne qu'une idée », a rappelé le sélectionneur national, qui a aussi fait savoir que, peu importe le score contre l’Espagne, l’état de forme ou le jeu de son équipe en préparation, tout cela risque d’être mis au second plan au moment où tout comptera, dans un peu moins de 100 jours, pour le premier match de la Coupe du monde.
