Laurent Koscielny a frappé fort dimanche soir sur Canal+ en expliquant, en larmes, qu'il avait espéré une défaite de l'équipe de France lors du Mondial, et qu'il avait également regretté le peu de contacts avec Didier Deschamps et ses joueurs depuis sa grave blessure. Des propos qui font du bruit, même si nombreux sont ceux qui comprennent un peu celui qui dans le même entretien a annoncé sa retraite internationale.
Mais pour Grégory Ascher, il y a clairement deux poids-deux mesures lorsqu'il s'agit d'analyser cette déclaration de Laurent Koscielny. « A froid j’ai été un peu surpris par l’interview de Laurent Koscielny. Et je me suis posé la question de savoir si on aurait pardonné les mêmes propos à d’autres joueurs....suivez mon regard. Je pense à Karim Benzema, disons le clairement. Est-ce que ça serai passé aussi crème ? Je le dis comme je le pense, c’est non. Il aurait été traité de traitre à la nation de manière hallucinante alors qu’on a pardonné à Koscielny. Et bon Koscielny n’a pas été totalement oublié, Deschamps avait lu sa lettre, il a été invité à la finale... », a lancé, sur la chaîne L'Equipe, le journaliste de RTL2. Difficile de lui donner tort.