La politique a donc décidé de se mêler de l’affaire Karim Benzema, puisque 24 heures après les critiques de Manuel Valls, qui avait demandé que l’attaquant du Real Madrid soit exclu de l’équipe de France, c’est Nicolas Sarkozy qui est entré dans la danse. Interrogé ce mercredi par Europe 1 sur ce sujet, comme l’avait été le Premier Ministre, le président des Républicains a tenu à rappeler que Karim Benzema n’était pour l’instant coupable de rien et méritait de bénéficier de la présomption d’innocence. Et Nicolas Sarkozy de ne pas vouloir jouer le sélectionneur national à la place de Didier Deschamps.
Valls n'est pas Deschamps souligne Sarkozy
« Manuel Valls se pose en statue de l'exemplarité. Attendons. Tout le monde parle de choses qu’il ne connaît pas, couvertes par le secret de l’instruction. Je ne suis pas sélectionneur de l’équipe de France, monsieur Valls non plus. Je n'aime pas tous ces gens qui donnent des leçons d'exemplarité je ne veux pas accabler les gens, cela fait trop de mal, cela fait trop de peine. Dans 15 jours il y aura d'autres éléments, on dénoncera, on reprochera, on crucifiera, et puis ça passera. C'est pas l'état de droit, pour moi », a expliqué Nicolas Sarkozy, qui ne veut pas que tout aille trop vite dans cette histoire qui n’est tout de même pas le dossier du siècle.