Dans un discours presque similaire, Patrice Evra, Thierry Henry et Eric Abidal avaient affirmé vendredi dernier que les joueurs de l'équipe de France avaient été unanimes pour refuser de s'entraîner le fameux dimanche 20 juin en soutien à Nicolas Anelka. Stéphane Ruffier, le gardien de Monaco, qui avait été rappelé pour épauler les Bleus après la blessure de Cédric Carrasso, a été nettement moins affirmatif dans ses propos lundi sur Canal +.
« Ce n’est même pas une décision. Patrice Evra a fait des choix avec d’autres joueurs. On a pris part à ces choix. On est ensuite resté dans cette solidarité et on ne s’est pas entraîné le dimanche. Il y a des joueurs qui n’étaient pas eux-mêmes avec cette décision. Certains, sûrement, ne voulaient pas faire ça. Au fond d’eux, ils n’avaient peut-être pas pris la même décision », admet le gardien de but monégasque qui donne ainsi du poids à ceux qui affirment, Roselyne Bachelot en tête, qu’une certaine pression psychologique avait été mise sur certains joueurs afin qu’ils suivent le mouvement.
