Parce que la Suisse n’est pas le Honduras, cette fois, les Bleus ont envoyé un message fort à tous les favoris de la compétition. Les hommes de Didier Deschamps ont littéralement maîtrisé la tête de série de ce groupe E, plaçant au passage Karim Benzema au sommet du classement des buteurs (3 buts, à égalité avec Van Persie, Robben, E. Valencia et Müller) avec un pénalty laissé en route. Autant dire que l’équipe de France se place parmi les outsiders les plus crédibles avec un capital confiance au maximum. Ce n’est pourtant pas ce que certains prédisaient après le forfait de Franck Ribéry, dont l’absence fait le plus grand bien aux Bleus selon Daniel Riolo.
« Il y a dans cette première période une supériorité absolument nette des Bleus. Depuis le début de la compétition, a-t-on vu une équipe dominer autant son adversaire ? Dans les duels gagnés, dans l’intensité, l’énergie déployée la France est au-dessus. Tactiquement, c’est également très bon. Et techniquement, le constat une fois de plus des énormes progrès de Matuidi symbolise l’excellente tenue d’ensemble de cette équipe, a noté le consultant RMC. Après la « mode » possession, la tendance est à l’explosion, le pressing constant. On l’avait vu en LDC, cette Coupe du monde confirme l’impression. (...) Un jour, il a été dit que la France était Ribéry-dépendante. C’est loin tout ça. Les Bleus ne sont plus les mêmes. Et l’absence du joueur du Bayern est la meilleure chose qui soit arrivée à cette équipe depuis 2006 ! (...) Qu’il le veuille ou non, Deschamps devra dès demain se confronter à tous ceux qui vont placer la France dans le groupe des favoris. Vrai ou pas, on ne pourra empêcher personne de penser ça… »