Daniel Riolo n’est pas fan de cette équipe de France sauce Didier Deschamps et il ne le cache pas. Pour le journaliste de RMC, il est évident que le sélectionneur national est tellement habité par la nécessité de gagner que la manière passe totalement au second plan et qu’en plus il est totalement impossible de critiquer les Bleus et son entraîneur emblématique auréolé du statut de champion du monde 98. Pourtant, Daniel Riolo n’y va pas de main morte sur son blog avant le match France-Serbie.
« La fameuse « Jurisprudence Jacquet » est devenue une règle écrite du genre : « ne critique pas, on ne sait jamais » (…) Il va donc falloir se préparer à ça avec les Bleus de Deschamps. Vivre dans cette atmosphère pourrie. Peu importe si les deux pays qui dominent le foot international depuis près de 10 ans, l’Espagne et l’Allemagne, ont axé toute leur réflexion sur le jeu. Quatre grandes compétitions dans lesquelles l’Espagne et l’Allemagne ont été des acteurs majeurs, ça pourrait donner envie de copier non ? Depuis quand et depuis combien de temps, on n’a pas vibré devant un match des Bleus ? Depuis 2006 et les adieux de Zidane. Allez, sortons deux exceptions, le France-Ukraine (3-0), et le Suisse-France (2-5). Deux matches en presque dix ans. A part ça ? Rien, de l’ennui à revendre et du marketing à gogo pour promouvoir les Bleus, renouer sans cesse le lien avec un public qui dort ou ne regarde que d’un œil. Avec Deschamps, la France a opté pour le coach qui gagne. Le chef de la secte du résultat avant tout. Pourtant, les Bleus gagnent encore moins qu’avant. Si on combine intérêt des matches et résultats, on frôle la pire période de l’histoire des Bleus. Un constat terrible. Mais il y a ce quart de finale de Mondial gonflé, surgonflé pour entretenir la flamme (…) N’allons pas plus loin, évitons d’évoquer la défense, les latéraux, l’animation… Rien ne change. Il faut faire confiance à Deschamps ! En foot, tout est possible. Sa réussite plongerait ses critiques en enfer ! On connaît la rengaine, de zéro à héros, il n’y a qu’un pas. Continuons à nous emmerder devant cette équipe au jeu déplorable. « Aie confiance, crois en moi, fais un somme, sans méfiance, je suis là, aie confiance »… Deschamps nous hypnotise », tempête Daniel Riolo, qui n’a pas l’intention d’être un de ceux qui se tairont si les Bleus livrent une copie médiocre, même si au bout la victoire est là.