Opposée à l’équipe de France en huitièmes de finale de l’Euro, la Belgique tient l’occasion de prendre sa revanche. Les dernières confrontations perdues et les moqueries subies ont marqué les Diables Rouges. Mais attention à ne pas laisser les émotions prendre le dessus lundi.
Cette opposition entre l’équipe de France et la Belgique fait forcément remonter des souvenirs. Du côté belge, ces images sont surtout négatives puisque les Bleus avaient remporté la demi-finale de la Ligue des Nations (3-2) au terme d’un scénario renversant en 2021, soit trois ans après la demie du Mondial 2018 qui avait déjà souri aux Français (1-0) grâce à un but de Samuel Umtiti. Un brin mauvais perdants, les coéquipiers d’Eden Hazard avaient alors critiqué le style défensif de l’équipe de France. D’où le fameux « seum » belge tant souligné depuis quelques années.
🇫🇷 France-Belgique 🇧🇪, le seum de 2018 va-t-il jouer un rôle lundi ?
— Les Grandes Gueules du Sport - RMC (@GGsportRMC) June 29, 2024
🗣️ Pascal Dupraz : "Ce serait une erreur des Belges. Ils sont inférieurs aux Français donc si tu ne vas que dans l'émotion, je pense qu'ils vont enore perdre." #RMCLive pic.twitter.com/qqr7JeEHzx
Autant dire que la Belgique voudra prendre sa revanche et mettre un terme aux moqueries. Et c’est justement le piège à éviter selon Pascal Dupraz. « Le "seum", une source de motivation ? Dans ce cas de figure, ce serait une erreur parce que les Belges sont inférieurs aux Français, a estimé le chroniqueur de RMC. Donc si tu ne vas que dans l'émotion, je pense que les Belges vont encore perdre. Donc je n'irais pas que dans l'émotion sur ce coup-là. » Difficile de mettre ce contexte de côté.
La rivalité toujours présente
Interrogé à ce sujet en conférence de presse, l’international belge Thomas Meunier a admis que la rivalité pourrait peser sur la rencontre. « Je la sens un peu moins depuis que j'ai quitté Paris. A l'époque, je l'avais à l'oreille constamment. Ça reste bon enfant. Ces chamailleries font partie du jeu. Sans jamais le moindre débordement, c'est important. Pour le reste, ça ne va pas changer grand-chose. Ça reste un match de foot. Si on bat la France, ils n'auront pas trop le droit de fanfaronner. Le passé a écrit l'histoire. S'ils nous battent, ils diront c'est toujours la même chose avec les Belges », a prédit le latéral droit qui, malgré son départ du Paris Saint-Germain, se passerait bien des commentaires français.