Adil Rami n’était pas du voyage en Afrique du Sud lors de l’été 2010, mais après la qualification de l’équipe de France pour l’Euro 2012 le défenseur de Valence estime que désormais ce mauvais souvenir est effacé. L’ancien joueur de Lille avoue quand même que ce ticket a été obtenu dans la souffrance.
« C'était un moment un peu particulier. Inconsciemment il y avait peut-être un peu de pression, c'était difficile. A un moment donné, on se pose des questions. Avec Dzeko ça a été très dur. C'est un très bon joueur en pivot. Au match aller, j'avais été plutôt bien sur lui, là c'était plus délicat. Il y a des jours avec et des jours sans. La qualification c'est quelque chose de grand, de beau. Mais il faut encore avancer. Il y a 15 mois, on était là, presque tous nouveaux, on a déjà bien avancé. Parfois il faut souffrir pour grandir. La page Knysna était déjà tournée et moi je n'y étais pas. Peut-être que ça va nous permettre de nous lâcher...», confiait Adil Rami, qui s’est fait sa place chez les Bleus en tout juste un an.