Adil Rami n’a pas encore joué pour les Bleus, mais le défenseur nordiste savoure tout juste son premier stage. Cela ne l’empêche pas d’être ambitieux.
Le défenseur lillois fait ses premiers pas avec les Bleus actuellement. Dans les tribunes samedi dernier en Lituanie, Adil Rami sait qu’il a peu de chances de jouer ce mercredi au Stade de France. Malgré cela, le Franco-Marocain apprécie l’ambiance de l’équipe de France, emmagasine de l’expérience et attend son heure patiemment, tout en rappelant qu’il n’est pas non plus là pour décorer. « Même si je n’ai pas joué samedi en Lituanie, les entraînements sont longs et intenses. Il faut savoir doser ses efforts pour rester dans le rythme, garder le bon tempo. C’est un peu dur parfois. Je ne vais pas le cacher : j’ai faim. Quand on voit les autres jouer, on a faim de ballons. J’attends le match de mercredi. Je sais très bien que mes chances sont minimes. Maintenant, si je peux déjà être sur le banc des remplaçants, voire grappiller quelques minutes de jeu, ça ne serait que du bonheur », a rappelé Adil Rami, toujours à la recherche de sa première sélection après avoir évolué avec les A’ l’année dernière.
Le défenseur du LOSC, qui fait partie de ces nouveaux visages des Bleus avec Gignac ou Hoarau, a également livré son sentiment après avoir côtoyé pendant quelques jours des joueurs confirmés au plus haut niveau comme Thierry Henry et Franck Ribéy. « Franck est extrêmement gentil, et malgré sa notoriété, il ne se prend pas pour un autre. Il n’a pas oublié d’où il venait. Je pense que c’est l’une de ses forces aujourd’hui. On ne peut qu’admirer ce type de joueur. J’ai aussi pu échanger avec Thierry Henry. Il est vraiment très ouvert. Au début, ça me faisait bizarre de me retrouver en face de lui à l’entraînement. Là, je me donne à fond comme d’habitude », a rectifié Adil Rami, bien conscient que la récente titularisation de Sébastien Squilacci en Lituanie prouve à tous les défenseurs centraux que des places sont encore à prendre en équipe de France.
