Juste avant le match amical entre l’équipe de France et le Brésil jeudi soir, un hommage sera rendu aux anciens internationaux français ayant dépassé les 100 sélections. L’occasion pour l’ex-intendant des Bleus Henri Emile de les saluer à sa façon, c’est-à-dire en dévoilant quelques petites anecdotes à leur sujet. Et le sélectionneur en place Didier Deschamps n’y échappe pas.
« Didier, c’était le boute-en-train mais en même temps le leader, qui regardait le détail autour de lui, qui faisait vivre le groupe. Il y a un truc qui nous lie ensemble, c’est que je lui ai toujours mis le brassard, a raconté celui qui servait de confident aux joueurs à RMC. Il n’y a pas un match où ce n’est pas moi qui lui ai mis le brassard. Il attendait que je rentre dans le vestiaire pour lui mettre et lui donner le fanion. Même à la mi-temps, comme il changeait de maillot, il attendait que je sois là pour lui remettre le brassard. C’était une habitude, personne d’autre ne pouvait lui mettre. C’était peut-être de la superstition, on n’en a jamais parlé », s’est-il souvenu, avant d’évoquer la répartie de Deschamps face à Michel Platini, ancien membre du comité d’organisation de la Coupe du monde 1998, lorsque ce dernier est entré dans le vestiaire des Bleus après la victoire en finale.
« Et puis il réagit très vite à tout. Je me souviens de Platini qui rentre dans le vestiaire et qui lui dit : "Il a fallu que j’organise la Coupe du monde pour que vous la gagniez". Et Didier, tout de suite, répond : "Moi j’étais fait pour la gagner et toi pour l’organiser". Il aime chambrer, il ne se moquait pas du tout », a poursuivi Henri Emile. D’ailleurs, les joueurs de l’équipe de France n’échappent pas non plus au côté taquin de leur sélectionneur.