Les deux défaites de l’équipe de France face à la Belgique, puis en Albanie, ont mis un coup de pression sur les Bleus, mais également sur Didier Deschamps à un an de l’Euro en France. Si le coach des Bleus a toujours eu une image de marque extrêmement positive dans notre pays, certains estiment que le champion du monde 1998 ne doit pas échapper aux critiques de par son statut. Mais sur Yahoo France, Pascal Praud pense lui que Didier Deschamps ne peut pas être accusé des résultats de ses joueurs, lesquels ne sont probablement pas au niveau de leur coach.
« Au lendemain d’une troisième défaite en quatre matches des Français en 2015, j’observe que Didier Deschamps est attaqué sur les réseaux sociaux. Pas que lui. Les médias traditionnels sont dans le viseur. « Pourquoi protégez-vous Didier Deschamps ? », « Si c’était un autre que DD, il y a longtemps que vous l’auriez dégommé », « Vous étiez moins indulgent avec Raymond Domenech. » Etc. Je pourrais multiplier ce type de commentaires que je vois fleurir un peu partout. Inutile de dire que je souscris peu à ces analyses. D’abord parce que, au risque de me répéter, je crois que le sélectionneur ne jouit pas d’une quantité (et d’une qualité) de joueurs qui lui permettent de transformer le plomb en or. Ensuite, les mentalités des footballeurs ont changé. La détermination, l’envie, la volonté ne sont pas des valeurs partagées par tous. DD constate que son groupe ne réagit pas. Doit-on le tenir pour responsable de l’apathie de son équipe. « C’est à lui de remonter les mécaniques ! » J’entends ce reproche. Deschamps ne serait pas un leader ? Deschamps serait un mauvais manager ? Je ne le crois pas. Les trente ans qu’il vient de passer dans le monde du foot professionnel prouvent le contraire. La désinvolture, l’amateurisme ou le dilettantisme des uns et des autres ne lui facilitent pas les choses. Il a un an pour changer les choses. Pas certain que ce soit suffisant », prévient le journaliste d’I-Télé, un peu inquiet sur la valeur réelle de l’équipe de France mais pas du tout sur celle du sélectionneur national.