L'équipe de France jouera gros samedi soir en Lituanie. Une défaite pourrait être lourde de conséquence pour les Bleus.
L’équipe de France jouera un match qui pourrait être crucial samedi soir à Kaunas contre la Lituanie. Déjà relégués à cinq points de leurs adversaires du jour, les Bleus laisseraient probablement filer la première place du groupe en cas de défaite, même s’ils comptent un match en moins. Autrement dit, il n’y a plus aucun droit à l’erreur pour les joueurs de Raymond Domenech qui pourrait vivre des heures difficiles si son équipe s’inclinait.
Face à des Lituaniens qui n’auront pas grand chose à perdre dans ce match, les Français vont devoir oublier une semaine de préparation gâchée par la grave blessure de Jimmy Briand, puis le forfait d’André-Pierre Gignac. Les coéquipiers de Thierry Henry devront surtout faire oublier la dernière sortie des tricolores, en février contre l’Argentine à Marseille. Au pied du mur, on va désormais savoir ce que cette formation a dans le ventre. « Un bon résultat, c'est six points, j'aime être condamné, comme ça, à gagner, même si les Lituaniens sont premiers et on les respecte. Il est important de ne pas laisser les équipes de devant s'échapper, car après, ça peut être difficile. Pour être plus tranquille, c'est bien de gagner ces deux matches. La force de la France, c'est l'envie de produire du jeu. L'Euro, c'est fini, on a digéré. Avec tous les joueurs qu'on a qui jouent dans des grands clubs, pourquoi on n'arriverait pas à faire peur aux autres nations ? », constatait Patrice Evra cette semaine.
Maître mot répété tout au long de la préparation des Bleus, le respect de la Lituanie. Même s’il est évident que du côté de la France on a très envie de secouer cette formation qui sera privée de plusieurs cadres. « Je vais le répéter aux joueurs, par acquis de conscience, mais j’ose espérer qu’ils n’ont pas besoin de moi pour le savoir. On va avoir besoin de générosité dans l’effort, pour se lâcher et pour se libérer. Dans un match comme ça, il ne faudra pas avoir peur d’aller au bout de soi-même », a demandé Raymond Domenech.