Eliminée dès les quarts de finale du Mondial cet été, l’équipe de France féminine enchaîne les échecs dans les grandes compétitions. Son statut de favorite se fragilise au fil des années. Mais les coéquipières d’Amel Majri se voient toujours parmi les meilleures nations au monde.
Hervé Renard n’a pas fait de miracle. Nommé moins de quatre mois avant le début de la Coupe du monde, le sélectionneur de l’équipe de France féminine n’a pas dépassé le stade des quarts de finale. Ses joueuses se sont heurtées à l’Australie (0-0, 7-6 tab) au terme d’un parcours plutôt décevant, notamment dans le contenu des rencontres. C’était d’ailleurs l’un des sujets abordés par Amel Majri et ses coéquipières après la fin du tournoi.
Les Bleues ont fait le point
« On a fait un retour individuellement et collectivement sur la compétition, a raconté l’internationale tricolore dans les colonnes de L’Equipe. On sait que, dans le jeu, on aurait dû avoir beaucoup plus de maîtrise. Ce qui est bien, en équipe de France, c'est qu'on a tous les profils : techniques, rapides. Il faut savoir faire un mix de tout cela. Mais, avant tout, il faut jouer, savoir gérer ses temps forts, ses temps faibles, être une équipe qui impose son style. » Les Bleues en sont-elles vraiment capables ? Méritent-elles le statut de favorites donné avant chaque compétition ? Leurs résultats permettent d’en douter.
C'est la première footballeuse française à poursuivre sa carrière pro suite à la naissance de son enfant. Alors que l'équipe de France fait son entrée dans la Coupe du Monde ce dimanche, Brut a rencontré Amel Majri, pour qu'elle nous raconte son quotidien de maman footballeuse. pic.twitter.com/gxt64GeN9O
— Brut FR (@brutofficiel) July 23, 2023
« On n'est pas surcotées, a pourtant répondu l’ailière ou latéral gauche de l’Olympique Lyonnais. On dit de nous qu'on est fortes alors qu'on n'a rien gagné. C'est encore mieux. Ça veut dire qu'on sait qu'il y a des choses. On a changé de coach, de staff. Ils ont appris à nous connaître, on est en osmose, on partage nos ressentis, on est dans un échange. Durant cette saison, si on arrive à régler ce qui n'a pas fonctionné, on n'aura pas de regrets d'avoir tout essayé et d'avoir proposé quelque chose d'autre. » Ce vendredi soir, les Françaises débutent leur parcours en Ligue des Nations face au Portugal.