C’est la rançon de la gloire, la qualification de l’équipe de France féminine pour les Jeux Olympique de Londres l’an prochain va obliger la Fédération Française de Football a faire un petit chèque à Nike. L’équipementier américain, qui paie très cher, pour s’afficher sur les maillots de toutes les sélections de football, devra laisser sa place à son concurrent et rival, Adidas, sur le maillot des Bleues lors des JO. En effet, le Comité international olympique a un contrat exclusif avec la marque aux trois bandes et aucune dérogation n’est possible.
« Mais j'imagine qu'avec la promotion extraordinaire qu'elles font pour le football féminin et donc pour l'équipementier, ce sera une discussion qui n'aura peut-être pas de conséquence importante. Notre contrat est passé de 10 millions d'euros par an à 43 millions par an. Beaucoup plus que le Brésil, l'Espagne, l'Italie ou l'Angleterre. Cela représente 30 millions de plus par an, soit 210 millions sur sept ans. Il y aura peut-être un malus, mais franchement vive les JO ! Je suis prêt à discuter du malus sans angoisse pour la fédération, donc ne me parlez pas de contrat mal ficelé », a prévenu Noël Le Graët, qui avait mené avec réussite les négociations avec Nike.