Jeudi, l’équipe de France a composté son billet pour l’Euro 2020 grâce à son succès contre la Moldavie lors de l’avant-dernière journée des éliminatoires (2-1).
Une qualification synonyme de prolongation de contrat pour Didier Deschamps. Noël Le Graët l’avait annoncé, en cas de participation au prochain championnat d’Europe, le sélectionneur des Bleus verrait son bail s’allonger jusqu’en 2022, année de la Coupe du Monde au Qatar. Une future bonne nouvelle pour les Tricolores, qui ont atteint le graal avec DD en remportant le Mondial 2018. Mais ceci ne sera pas vraiment bénéfique à Karim Benzema, qui ne reviendra probablement plus chez les Bleus malgré ses prouesses sous le maillot du Real Madrid. Interrogé sur l’actualité chaude de l’équipe de France, Deschamps est d’ailleurs revenu sur l'épisode KB9, et sa déclaration sur Marca dans laquelle l’attaquant disait que DD avait « cédé sous la pression d'une partie raciste de la France ».
« Quand tu es en club et que tu ne veux plus d'un joueur, tu es obligé de le supporter. Là, quand je n'en veux pas, je n'en veux pas. Mais je ne fais pas de choix personnels. J'en fais par rapport à ce que je pense être le bien de l'équipe de France, et sans aucun autre critère que le sportif ou celui de la vie collective. Prenez l'exemple de ce que j'ai vécu avant l'Euro 2016, avec le tag inscrit sur ma maison... Le foot n'a pas de couleur, pas de religion. Mais je ne me sentirai jamais obligé non plus de prendre un joueur pour ces raisons-là. Je prends des joueurs français, pour représenter la France, avec la conviction que ce sont les plus aptes pour le faire. J'ai toujours fonctionné comme ça et je ne changerai pas. La faute de Benzema ? Pas forcément. C'est un ensemble de choses. Après, chacun doit assumer ses propos. Je ne peux pas tous les citer. Je l'ai dit à certains de vive voix », a lancé, dans L'Équipe, Deschamps, qui n’est donc pas encore prêt à troquer son survêtement d'entraîneur pour un costume de président de la FFF. Pour l’instant...