Toute la France du football se réveille ce samedi matin avec la gueule de bois, les espoirs apparus lors des deux derniers matches des Bleus ayant volé en éclats en Ukraine. Désormais, les joueurs tricolores doivent essayer de convaincre et surtout se convaincre que tout est encore possible lors du match retour mardi au Stade de France. Pour Samir Nasri, rien n’est fait et la France a suffisamment de bons footballeurs pour revenir de l’enfer.
« Il reste 90 minutes. C’est un match retour à domicile, dans d’autres conditions, avec un esprit de revanche et de conquête. Le talent, on l’a. Il faut être déterminé à renverser la vapeur et y croire. Si on y croit, avec une bonne entame de match où on marque dès le départ, tout peut arriver, explique le joueur de Manchester City, qui revient sur la grosse occasion qu’il a ratée alors que le score était encore vierge et qui aurait évidemment changé la face de cette rencontre. Ma première idée, c’est de croiser le ballon parce que je me dis que le gardien ne va pas prendre de but sur son côté fermé. Je vois qu’il est positionné, que l’angle est ouvert, mais quand je baisse la tête pour me concentrer sur ma frappe et que je ferme le pied, je vois qu’il m’a attendu et qu’il est déjà là. J’ai des regrets parce que je me dis que j’aurais pu la piquer, frapper fort au premier poteau, mais si je la pique et que je la manque, je suis ridicule. Voilà, je vais juste me rejouer l’action 200.000 fois dans ma tête en espérant que mardi, j’en aurai une autre, mais que cette fois elle ira au fond. »