Nasri ignore pourquoi il a été éjecté des Bleus

Le Mondial 2014 avec les Bleus, Samir Nasri n’y croit plus vraiment. Sorti de la liste de Didier Deschamps pour le match face aux Pays-Bas, le dernier avant l’annonce de la liste, le meneur de jeu de Manchester City ne se fait plus trop d’illusions sur son avenir à court terme chez les Bleus. En revanche, ce que l’ancien marseillais peine à réaliser, c’est pourquoi il se retrouve ainsi éjecté des plans du sélectionneur alors qu’il estime ne rien avoir à se reprocher, et est, sur le terrain, un titulaire en puissance de l’une des meilleures équipes d’Angleterre. S'il fait partie de ceux qui payent le barrage aller complètement manqué en Ukraine, le milieu de terrain pense qu'il y a autre chose.

« Pour le moment je suis plus pessimiste qu’optimiste. C’est clair. Je n’étais pas sur la liste pour les Pays Bas, et je n’ai pas eu une explication avec laquelle je sais à quoi m’en tenir… L’essentiel c’est que je sois bon sur le terrain, après on verra.  Si ça se passe mal en Equipe de France, il n’y a qu’une chose : peut-être que je n’ai pas été à la hauteur sur mes performances. Après, tout ce qui est comportement, ce n’est pas vrai. Je n’ai jamais eu de problème avec qui que ce soit dans le groupe. Je ne sais pas (ce qu’on me reproche). Le jour où j’aurai une discussion avec Didier Deschamps je saurai exactement ce qu’on me reproche. Depuis que je suis arrivé en sélection, on dit que ‘j’ai fait çi, ça’ … En 2010 il y a eu le plus gros scandale de l’Equipe de France, je n’étais pas là. Ok, j’ai eu mon comportement à moi, j’ai eu un problème avec un journaliste, c’est tout. On dit ‘s’il est sur le banc, il va faire la gueule’ : n’importe quel compétiteur n’est pas content d’être sur le banc ! Je ne vais pas être content mais je vais le prendre sur moi, je ne vais pas aller voir un remplaçant et dire ‘hey tu ne joues pas, tu comprends ?’ », a lancé, sur Canal +, un Samir Nasri qui aimerait visiblement que Didier Deschamps se justifie directement auprès de lui pour sa non-sélection, ce qui n’est pas vraiment dans les intentions du champion du monde 1998 à première vue.