Petit à petit, Moussa Sissoko s'impose en équipe de France. Convoqué pour la première fois par Didier Deschamps le 4 octobre 2012, le Toulousain de l'époque a débuté la rencontre face à l'Espagne sur le banc, avant d'entrer en jeu à la 68e, et de prendre part à la folle fin de match (1-1). Un vrai déclencheur pour le joueur qui évolue désormais à Newcastle, où son entraîneur Alan Pardew a déjà grande confiance en lui.
« C’a été un déclic pour moi, vraiment. Je me suis bien senti. À la fin du match, je savais que j’avais fait quelque chose de bien. Alain Casanova, mon entraîneur à Toulouse, était là, et m’avait complimenté à la sortie des vestiaires. Le coach m’avait surtout demandé de bien défendre même si on était menés, et si possible, une fois le ballon récupéré, de vite exploser vers l’avant. C’est mon jeu d’aller à fond, sans me retenir. Notre but a été marqué ainsi, avec une récupération basse et un contre. J’avais le trac, on perdait 1-0. C’était mon retour après une très longue absence. Je devais démontrer beaucoup de choses car, lors de mes premières sélections, j’avais été vraiment moyen. J’ai essayé de ne pas rater mon premier ballon, de réussir cette première passe », a confié dans les colonnes de L'Equipe le milieu défensif, qui a eu plus de vingt minutes de jeu face à la Géorgie vendredi dernier (3-1), et postule a une place de titulaire mardi soir face à l'Espagne, si Didier Deschamps veut solidifier son côté droit.