Après leur défaite en quarts de finale des JO contre l’équipe de France (1-0) vendredi, les Argentins ont critiqué le comportement des Français. Les hommes de Javier Mascherano soulignent l’arrogance de leurs adversaires.
Pour l’équipe de France olympique, c’était peut-être plus qu’un quart de finale. La sélection de Thierry Henry avait à cœur d’éliminer l’Argentine et de se venger après les chants racistes des Argentins pendant les célébrations du sacre en Copa América le mois dernier. Ce contexte explique sans doute le chambrage répété des Bleus. Au coup de sifflet final, Enzo Millot ne s’est pas gêné pour provoquer le banc adverse. Puis les Français se sont dirigés vers la tribune des supporters sud-américains pour fêter leur qualification en demi-finales.
🚨 Grosses tensions entre français et argentins à la fin de la rencontre !
— Eurosport France (@Eurosport_FR) August 2, 2024
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Un comportement inadmissible pour le capitaine de l’Argentine Nicolas Otamendi. « Ça m'énerve qu'ils soient allés jusqu'à la tribune où étaient nos familles pour célébrer devant eux, a réagi le défenseur central sur TyC Sports. Ce "Baldé", Badé… S'il a envie de célébrer, qu'il vienne et on règlera ça. L'un d'entre eux est allé fêter devant notre banc. C'est une chose de célébrer sur le terrain, avec ton camp, tu fais ce que tu veux, mais ça ne m'intéresse pas. Ça ne m'a pas plu. » C’est bien connu, les Argentins sont des modèles de fair-play... Leur gardien Gerónimo Rulli a donc donné une leçon à la France.
Rulli fait la morale aux Français
« Parfois, il y a des joueurs qui ne savent pas gagner et des choses comme ça arrivent. C'était tout à fait évitable et ce n'est pas une belle image, a commenté l’ancien Montpelliérain. En tant qu'Argentins, nous savons que lorsque nous gagnons, nous faisons la fête avec notre peuple et que lorsque nous perdons, nous félicitons nos adversaires et nous rentrons chez nous. Mais certains d'entre eux ne savent pas gagner. Je pense qu'ils avaient gardé quelque chose en eux depuis longtemps et c'est sorti aujourd'hui. » Manifestement, les Argentins ne voient toujours pas le problème.