Mexès n’a pas le couteau sous la gorge avec les Bleus

Depuis son retour en sélection lors du premier match de l’ère Laurent Blanc face à la Norvège, Philippe Mexès a déjà vécu plusieurs grands moments. Une titularisation sans faille depuis la rencontre en Scandinavie, un brassard de capitaine, un premier but vendredi contre le Luxembourg, et désormais plusieurs matchs consécutifs sans encaisser de but. Pour le défenseur romain, le retour d’une belle série victorieuse est appréciable actuellement, d’autant que cela conforte Laurent Blanc dans ses choix.

« La génération des champions d'Europe et champions du monde, avec Zidane, Desailly, Thuram ou encore Lizarazu, c'était vraiment magique. Là, je redécouvre ce que j'ai connu au début, un sentiment de bien-être. Le changement de staff et de mentalités y fait pour beaucoup. Le groupe aussi. On s'entend tous très bien. Il n'y a pas de prise de tête. Le déclic se fait dès lors que ton entraîneur te fait confiance quoi qu'il arrive. Tu n'as pas le couteau sous la gorge. C'est très important pour un joueur de ne pas se sentir oppressé », a expliqué l’ancien défenseur de l’AJ Auxerre, qui avait vécu quelques piges bien plus délicates par le passé chez les Bleus.