Après une saison ratée à Bordeaux, Jérémy Ménez tente de se relancer à Antalyaspor aux côtés d’une vieille connaissance, Samir Nasri.
Et le duo aurait pu se transformer en trio si Hatem Ben Arfa avait accepté de rejoindre ses anciens coéquipiers en Turquie. L’histoire aurait été belle. Mais il faut bien l’admettre, tout le monde s’attendait à un destin bien différent pour les joyaux de la génération 87 qui, hormis l’attaquant du Real Madrid Karim Benzema, n’ont pas eu la carrière espérée. Dans un entretien accordée à Canal+ Sport, Ménez a expliqué ces échecs.
« Je pense qu’on nous a tiré dessus trop facilement, à chaque erreur, a dénoncé l’attaquant de 30 ans. Aujourd’hui je vois des choses pires que ce qu’on a fait, et ça passe à côté. Tout le monde ferme les yeux. (...) Il y a eu des conséquences, mais c’est comme ça. On ne peut en vouloir qu’à nous-mêmes, la vérité est là. Il y a aujourd’hui une belle génération, ils sont super forts et ils ont tout pour tout gagner. Ce qui nous a joué des tours, à nous, c’est un peu nos caractères. Ça m’a l’air d’être des jeunes qui ont les pieds sur terre, tranquilles. Déjà c’est bien. » Espérons que Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé ou encore Adrien Rabiot connaîtront une meilleure trajectoire.