On dit souvent que certains matches n'ont d'amicaux que le nom, et Italie - France fait sans doute partie de ceux-là. Entre les deux pays, il y a toujours eu une rivalité sportive entre deux grandes nations européennes, exacerbée par des évènements récents, comme la finale de l'Euro 2000, ou celle de la Coupe du Monde 2006. Du coup Didier Deschamps sait que la rencontre de mercredi sera très disputée, et il espère que ses joueurs ont bien compris qu'ils devront mettre les mêmes ingrédients que le mois dernier face à l'Espagne, lors de l'éliminatoire de la Coupe du Monde 2014 (1-1), même s'il s'agit d'une rencontre amicale.
« C'est un match amical mais c'est vrai qu'il y a une rivalité même si elle est inférieure à ce qu'elle a pu être par le passé car avant il y avait beaucoup de joueurs qui évoluaient en Italie. Mais c'est comme à chaque match contre l'Angleterre, le Brésil ou l'Allemagne, il y a plus d'attentes. Le résultat, je ne vais pas cracher dessus, mais j'attends surtout des intentions. C'est un match de haut niveau, le dernier de l'année civile. On aura une adversité de haut niveau en face mais je veux une implication très importante des joueurs. C'est important de confirmer demain ce qu'on a pu montrer en Espagne. Qu'on fasse le meilleur match possible mais je veux surtout que tous les joueurs s'impliquent à fond. Je souhaite que les joueurs aillent au bout d'eux-mêmes. Il y a eu beaucoup de bonnes choses en Espagne, il faudra de la continuité. L'investissement des joueurs devra être total », a réclamé le sélectionneur tricolore en conférence de presse. En tant qu'ancien capitaine des Bleus, Didier Deschamps espère inculquer un esprit de combattant à ses joueurs, et un amical contre l'Italie peut être un bon point de départ.