Etrillé par la presse il y a deux ans après l'Euro, Florent Malouda s'amuse de savoir que l'on fait désormais de lui l'homme capable de sauver les Bleus dans cette Coupe du Monde.
Florent Malouda n’a pas oublié les critiques innombrables qui s’étaient abattues sur lui après l’Euro 2008. À l’époque, la presse lui reprochait d’être en dessous de tout et de jouer uniquement parce qu’il était proche de Raymond Domenech. Depuis, le vent a tourné et les gazettes aussi. Laissé sur la touche au début du match contre l’Uruguay, le joueur de Chelsea est désormais réclamé à cor et à cri pour la rencontre de jeudi face au Mexique. Une volte-face qui a fait sourire Florent Malouda, mardi face à la presse.
« J’ai entendu que l’on disait que j’étais un sauveur, ça me fait bizarre. C’est bien la première fois. Honnêtement ce n’est pas de la fausse humilité, mais je ne pense pas que je vais résoudre l’ensemble des problèmes. Ce n’est pas le fait de changer un joueur qui va tout régler. Contre l’Uruguay, même en étant sur le banc, j’aurais aimé que l’on gagne. J’ai envie de me qualifier, qu’on se qualifie, qu’on finisse premier du groupe », a confié l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais, apparu très détendu.
Concernant les critiques qui ciblent désormais Yoann Gourcuff et Nicolas Anelka, Florent Malouda a rappelé que tout cela était évidemment lié aux résultats et que la versatilité était une constante de le football. « Il n’y a aucun conseil à donner, il faut l’accepter. J’espère être critiqué encore longtemps du moment que je joue sous le maillot de l’équipe de France. Ce n’est pas facile surtout pour l’entourage. Ce n’est pas la première, ni la dernière fois. Dans le foot, là on me donne le costume du sauveur alors qu’en 2008 on voulait me retirer ma nationalité (rire) C’est comme ça, le foot fait que l’on peut tout renverser », a expliqué l’ailier de Chelsea, qui pourrait être du onze de départ contre le Mexique.