Revenu dans les petits papiers de Raymond Domenech grâce à ses performances avec Chelsea, Florent Malouda aborde le Mondial dans un nouveau rôle qui lui permet de se sentir plus à l’aise. Les Bleus penchent définitivement à gauche.
Inspiré en 2006, Florent Malouda avait touché le fond deux ans plus tard à l’Euro 2008. Son entente avec Eric Abidal faite de passe à cinq mètres avait été le stéréotype du jeu sans imagination des Bleus, et il en avait été la principale victime. Ecarté pendant de longs mois de l’équipe de France, le joueur de Chelsea a regagné sa place grâce à ses solides performances chez les champions d’Angleterre, et se retrouve désormais comme un milieu relayeur du côté gauche dans un 4-3-3 nouvelle formule. Un rôle qui change pour le Guyanais, mais qui est loin de lui déplaire, à l’image de cette capacité à se projeter rapidement vers l’avant aperçue contre la Tunisie.
« Je suis à l'aise. Je sens une grosse différence par rapport à l'Euro-2008 où les consignes étaient différentes. J'ai un peu plus de liberté. Au milieu avec Yoann (Gourcuff), on se projette assez vers l'avant et après c'est aussi une question d'équilibre », a reconnu un Florent Malouda qui n’oublie pas d’englober tout le monde dans les problèmes défensifs des Bleus, qui ont encaissé un but à chaque début de match lors de la préparation pour le moment.
« On ne peut pas stigmatiser les défenseurs, il y a un problème de communication, c'est un nouveau système. Ce sont des détails mais qui peuvent coûter très cher. Mais il faut corriger ça parce qu'il n'est pas question de commencer la compétition en prenant un but dans le premier quart d'heure. Il faut faire un match sans encaisser de but, c'est la base de toute bonne équipe », ambitionne d’ores et déjà le milieu de terrain tricolore pour le match face à la Chine. Une réussite nécessaire car le prochain match comptera pour la Coupe du monde, et se déroulera face à l’impressionnante attaque uruguayenne.