Titulaire surprise samedi, Péguy Luyindula préfère savourer son retour en bleu et la victoire plutôt que de tirer des conclusions sur sa performance personnelle.
L’attaquant de l’équipe de France est revenu avec philosophie sur son match de samedi face à la Lituanie, où il n’a pas trouvé l’ouverture malgré plusieurs situations intéressantes. « C'est compliqué, parce que j'aurais bien aimé marquer pour mon retour. Mais qu'est-ce qui est mieux? Avoir des occasions et les rater ou être transparent? A la fin j'étais déçu de ne pas avoir marqué, mais content d'avoir gagné », a préféré retenir Péguy Luyindula, qui n’était même pas dans la première liste de Raymond Domenech avant les blessures d’Anelka et de Briand. Pour l’attaquant parisien, qui avait débuté la saison en tant que quatrième attaquant au sein du PSG (derrière Hoarau, Giuly et Kezman), il n’est pas question de savourer une éventuelle revanche, car c’est le lot d’une carrière d’être faite de hauts et de bas. « Une revanche, mais par rapport à qui? Je m'en fous, de ça, je ne me bats contre personne, je n'ai pas de revanche à prendre, je fais un beau métier, je kiffe. Après, je m'occuperai de mes enfants », a assuré l’ancien attaquant révélé à Strasbourg, pour qui le succès obtenu en Lituanie n’assure en rien sa présence dans les 11, ou même dans les 18, ce mercredi au Stade de France.
« Il y a des matches où on a gagné avec Paris, des matches où j'ai marqué, et je n'étais plus dans l'équipe le match suivant. On change une équipe quand il faut qu'elle gagne », a répondu celui qui avait été le premier buteur de l’ère Domenech, lors d’un match amical face à la Bosnie en août 2005 à Rennes. Depuis, les choses ont bien changé et ses apparitions en bleu ont été quasiment inexistantes, mais Luyindula s’est parfaitement fondu dans un groupe facile. « C'est difficile pour moi de juger l'état d'esprit parce que je n'étais pas là avant, mais j'ai trouvé un groupe chaleureux », a souligné l’ancien lyonnais, qui a fini par rendre un petit hommage au buteur de samedi à Kaunas : « Ribéry n'est pas seulement un boute-en-train, c'est une des locomotives de l'équipe ».
