Hugo Lloris sera le gardien des espoirs ce mercredi. Ni le numéro deux de l’équipe de France, ni l’habituel titulaire Rémy Riou, ne semblent comprendre cette décision.
Envoyé dimanche soir chez les Espoirs pour le match retour des barrages qualificatifs à l’Euro 2009, Hugo Lloris va faire mercredi à Metz une pige contestée. Non pas par les instances, puisqu’Erick Mombaerts se félicite bien sûr d’avoir le gardien des septuples champions de France à sa disposition pour ce match capital. Mais pour les intéressés, ce changement n’a pas été évident à digérer. « Je me sentais plus concerné par les A que par l'équipe Espoirs. Mais une décision a été prise. Il faut la respecter. Je vais mettre tous les atouts de mon côté pour aider l'équipe à gagner ce match. Je n'ai pas le temps d'avoir des états d'âme », estime Hugo Lloris, qui prendra donc la place d’un Rémy Riou qui a « fait le boulot » jusque-là. Le gardien auxerrois ne s’est bien sûr pas épanché sur ce changement inattendu il y a quelques jours encore, mais il a reconnu être « surpris et déçu » de passer à la trappe entre les deux matchs.
Cette situation place Lloris dans une position inconfortable de « parachuté », et le portier lyonnais en a bien conscience. « Je suis très honoré de pouvoir participer à cette rencontre. Mais il y a déjà des gardiens de but qui sont là. Et ce n'est pas évident de passer derrière Rémi qui a joué le match aller. Mais c'est le foot, c'est comme ça... », tente d’expliquer l’ancien niçois, qui, s’il ne joue pas avec les A, aura tout de même une sacrée pression sur les épaules mercredi.
Guillaume Comte