Le gardien lyonnais a sorti le match parfait face à Sochaux pour relancer son club, mais également ses ambitions en équipe de France.
Souvent impeccable au sein d’une formation lyonnaise dominatrice, Hugo Lloris a pris une autre dimension dimanche avec Lyon. Habituellement moins sollicité qu’un Steve Mandanda à Marseille par exemple, l’ancien portier niçois n’a pas chômé dimanche à l’occasion du succès face à Sochaux (2-0), sortant plusieurs parades décisives face à Erding ou Sverkos. Déjà félicité par Jean-Michel Aulas en personne, Lloris a également gagné le respect de ses coéquipiers sur cette rencontre. « Il a fait un super match, et une grande équipe commence par un grand gardien. La France va pouvoir compter sur lui pendant des années », a même lancé Ederson, son ancien coéquipier chez les Aiglons. Une phrase qui ne passera pas pour anodine juste avant le rendez-vous des Bleus à Clairefontaine, où la concurrence fait rage avec Steve Mandanda, souvent décrié pour ses performances moins solides avec la France qu’avec l’OM.
Pour l’intéressé, la performance n’a rien d’exceptionnelle, même si le fait de jouer avec une charnière centrale inexpérimentée et un peu trop souvent prise à défaut lui a donné plus de fil à retordre que prévu. « On a tous fait notre boulot, même les remplaçants entrés en jeu. J'ai été plus sollicité que d'habitude, mais Sochaux est une bonne équipe, joueuse, qui n'est pas à sa place au classement. Devant moi, j'avais une charnière centrale inhabituelle, mais qui a fait son match, alors que ce n'était pas évident, surtout pour Jérémy. Ce succès montre la force de notre groupe, et je suis content que l'on n'ait pas concédé de but », a préféré souligner Hugo Lloris, qui attend toujours sa deuxième cap chez les Bleus. Pour sa première, le gardien lyonnais avait déjà rendu un match impeccable devant une charnière inhabituelle pour lui, lors du 0-0 face à l’Uruguay en fin d’année dernière.