L’équipe de France partira en Afrique du Sud avec trois jeunes gardiens, dont le titulaire Hugo Lloris, qui n’a jamais vécu de grande compétition. Pour le portier lyonnais, c’est un rendez-vous à ne pas manquer pour de nombreuses raisons.
Etre gardien titulaire d’une sélection mondialiste à seulement 23 ans, c’est chose rare dans le football moderne. Ce sera pourtant le cas d’Hugo Lloris, qui tient ce rôle chez les Bleus depuis désormais plus d’un an et confie dans France-Football son impatience à se mesurer à ce qu’il se fait de mieux dans la planète du ballon rond.
« C'est la compétition la plus prestigieuse. On prépare cet événement de la meilleure des façons, avec un grand professionnalisme. Avec un groupe aussi. Car la Coupe du monde est avant tout une aventure humaine, à vivre avec ses coéquipiers. Mais ce n'est pas évident d'en parler avant. Ce sera plus facile après », reconnait le dernier rempart des Bleus, pour qui les troupes de Raymond Domenech doivent retrouver leur valeur de 2006 pour aller loin, et cela passe dans un premier temps par une solidité défensive.
« Trois semaines de préparation, avec trois matches c'est assez pour régler une équipe,. J'ai toujours cette image de l'équipe de France des ces dernières années. On parlait d'une formation très compacte et très difficile à manœuvrer. C'est ce qu'on doit de faire. Avant tout, le propre d'une grande équipe est de former un bloc compact concédant très peu d'occasions, comme ce fut le cas en 2006 », a demandé Hugo Lloris, qui espère enfin voir ce visage vendredi lors du match amical face à la Chine, et surtout dès les premiers matchs du Mondial afin de lancer une machine qui demeure toujours loin d’avoir trouvé sa bonne carburation.