Lloris ‍: « ‍J’ai pourri Ménez ‍»

Lloris : « J’ai pourri Ménez »

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Capitaine de l’équipe de France de football à l’Euro 2012, Hugo Lloris est revenu en longueur sur cette compétition ce jeudi dans L’Equipe. Et le gardien de l’équipe de France, personnage plutôt discret dans le vestiaire comme il le reconnait, a tenu à défendre le bilan sportif et moral des Bleus pendant la compétition. Pour le dernier rempart de l’Olympique Lyonnais, il est un peu trop facile de généraliser avec le comportement inapproprié de quelques-uns sous le coup de la colère, et la prestation d’ensemble de l’équipe de France. Et Hugo Lloris de prendre l’exemple de l’insulte lancée par Jérémy Ménez à son encontre pendant le match face à l’Espagne, estimant que, dans le feu de l’action, la teneur des propos n’avait pas tant d’importance, et ne méritait vraiment pas la polémique vécue dans l’hexagone depuis quelques jours. 


« Avec Ménez ? Soyons honnête, c’est moi qui lance les hostilités. Sur le terrain, il n’y a pas de sentiment à avoir, on n’a pas le temps de dire “s’il te plaît, excuse-moi”. Alors on se lance des flèches, mais ça n’empêche pas de se serrer la main et de se respecter à la fin. Je ne veux pas du rôle du gentil dans cette affaire. Je ne sais plus ce que je lui ai dit, mais je l’ai pourri, et c’était normal. Je ne sais pas non plus ce qu’il m’a dit, mais cela se passe comme ça dans n’importe quelle équipe. Après, on pourrait en discuter en prenant le thé (sourires), mais pas là, pas dans le feu de l’action. J’ai l’impression qu’on mélange tout. Associer deux ou trois cas individuels à l’ensemble de l’équipe de France, ça me choque, oui. Sportivement, cet Euro n’a pas été parfait, deux matches seulement ont été positifs, et la défaite contre la Suède est vraiment dure à comprendre et à avaler, mais il faut juger l’ensemble de notre parcours depuis deux ans. On s’est redressés, on s’est qualifiés, on est restés sans perdre pendant 23 matches, et en ce moment, on est en train de tout détruire. J’ai le droit de trouver ça injuste. Toutes les sélections ont des cycles, et le cycle de deux ans dont nous sortons nous a fait passer un cap », a expliqué le capitaine des Bleus, pour qui Laurent Blanc est assez clairement l’homme de la situation à l’heure actuelle pour prolonger l’aventure avec l’équipe de France, même si cela ne semble plus trop être la tendance.