Le gardien lyonnais, pressenti pour être titulaire lors des deux matchs décisifs face à la Roumanie et la Serbie, sait bien qu'aucune hiérarchie n'est encore établie à ce poste chez les Bleus.
Auteur d’un solide début de saison, Hugo Lloris est-il en train de prendre le dessus sur Steve Mandanda au poste de gardien titulaire en équipe de France ? Perçu comme le numéro 2 dans l’esprit de Raymond Domenech depuis le début des éliminatoires, le portier lyonnais a été titularisé contre les Féroé et devrait de nouveau l’être lors des deux prochains matchs à venir des Bleus. Toutefois, l’ancien niçois préfère dans un premier temps mettre en avant le retour en grande forme de l’OL, qui le sert forcément. « On se sent plus libres dans la tête. On a réussi un bon début, peut-être grâce à ce point de dernière minute rapporté du Mans lors de la première journée. Cela a noué des liens, et le match très important contre Anderlecht nous a permis de nous transcender. C'est bien, même si pour l'instant on ne se projette pas plus loin. Je suis là pour réussir des arrêts, pour faire mon boulot. On ne prend pas beaucoup de buts, même si un gardien préfère toujours ne pas en encaisser du tout. Cette semaine, j'en ai concédé un contre Anderlecht et un contre Nancy, mais ça ne me dérange pas si on met trois. Ce qui m'intéresse, c'est de gagner les matches. Seuls les points m'intéressent », avoue Hugo Lloris, qui s’est enfin incliné déjà cinq fois cette saison, mais ne porte pas plus d’importance à ce total qu’à un possible changement de hiérarchie chez les Bleus.
« J'ai été titulaire lors du dernier match, mais cela n'a rien changé. La hiérarchie chez les gardiens de l'équipe de France? C'est un poste délicat donc rien n'est fixé. Rien n'a été dit, donc il faut continuer en se préparant à tout. Cette concurrence est le résultat du haut niveau. Je n'y pense pas pour l'instant. À partir du moment où l'on se retrouvera à Clairefontaine, on se replongera dans le travail », rappelle le gardien lyonnais, avec en mémoire l’éternelle rengaine de son sélectionneur, qui assure que la France a la chance de pouvoir compter pour l’heure sur deux gardiens numéro 1 bis.