Lizarazu n'apprécie pas que des indiscrétions puissent se produire dans le vestiaire tricolore et avoue que cela nuit au groupe.
Dans une chronique pour l’Equipe, Bixente Lizarazu regrette que quelqu’un ait pu reporter les éventuels propos tenus par Thierry Henry avant le match contre le Roumanie. Le champion du monde 1998 raconte que ce genre de chose est déjà arrivé avec Aimet Jacquet.
« Ce type de discussion entre les joueurs et l’entraîneur, sans savoir si les propos attribués à Thierry Henry sont exagérés ou pas, fait avancer. On en a eu plein de fois avec Aimé Jacquet, Roger Lemerre ou Jacques Santini. Il faut aller au bout des choses avant l’évènement pour ne pas avoir des regrets. Dans le vestiaire du Bayern Munich, j’ai vu des mecs en venir aux mains dans des débats houleux et j’ai trouvé ça sain et constructif. Le plus grave, c’est que ces conversations sortent du groupe, ce qui est un signe de fragilité. Ce genre de fuite crée un climat de suspicion et de méfiance à l’intérieur de l’équipe », témoigne Bixente Lizarazu, qui reconnaît que cela a évidemment gravement perturbé la préparation des Bleus pour le match contre la Serbie.
