L’équipe de France féminine n’a pas raté son entrée en lice dans la Coupe du monde 2015. Les Bleues ont pris le dessus sur l’Angleterre mardi (1-0), soit leur adversaire le plus coriace si l’on considère que la Colombie et le Mexique sont à leur portée dans ce groupe F. De quoi envisager une qualification pour les huitièmes de finales. Et qui dit qualification dit prime de résultat. Ainsi, Le Parisien nous apprend que chaque joueuse percevra 5 000 € si l’équipe tricolore passe la phase de poules. Et bien sûr, le barème des primes est croissant puisque les Bleues toucheront chacune 10 000 € en atteignant les quarts de finale, 15 000 € pour les demies, 20 000 € en terminant deuxième et 30 000 € en cas de sacre.
Des sommes revues à la hausse par le président de la FFF Noël Le Graët qui, malgré la différence de recette avec le Mondial masculin, a sans doute voulu limiter le gouffre avec les primes des joueurs. Car les Bleus, en cas de victoire en finale du Mondial 2014, auraient touché 230 000 € chacun ! Tandis qu’une place de finaliste leur aurait assuré 165 000 € de prime. Mais les hommes de Didier Deschamps, quart de finalistes, avaient dû « se contenter » de 93 000 €. Une terrible comparaison que certains dénonceront comme une injustice, mais qui n’est que la conséquence d’une énorme différence de médiatisation, et pas seulement en France.