L’animation offensive de l’équipe de France n’a jamais semblé aussi performante que lors de cette première période de feu qui a permis aux Bleus de mettre à genoux la défense serbe. Auteur de l’ouverture du score, Ribéry a confirmé sa montée en puissance, tandis que Diarra s’est montré inspiré et que Koscielny a fait une prestation remarqué derrière.
Lloris (6,5) : Très peu sollicité en première période, le gardien lyonnais a ensuite été impeccable sur plusieurs frappes, pas forcément terribles mais il n’a rien laissé passer.
Reveillère (6,5) : Comme son concurrent Debuchy, son activité est exemplaire avec un démarquage incessant et toujours dans le bon tempo pour des remises et des centres précis, sans oublier de rendre une copie propre défensivement.
Mexès (5,5): Du mieux par rapport à l’Islande, mais ce n’est pas encore ça, notamment dans les rares relances longues, imprécises et dans la vitesse de course, assez inquiétante. Même s’il n’a pas été très en danger, il parvient à se prendre un deuxième carton jaune en deux matchs de préparation…
Koscielny (7) : Impeccable défensivement et surtout dans les duels, il a parfaitement géré son association avec Mexès, notamment dans la couverture alternée et l’alignement, sans compter une vitesse précieuse.
Clichy (6) : Le latéral de City avait des points à marquer, et il l’a fait d’entrée de jeu avec un centre décisif, avant de montrer par des appels et son repli défensif qu’il était en grande forme. Un peu trop oublié par Ribéry dans les décalages avant des maladresses techniques sur la fin.
Diarra (7) : Entré à la va-vite à la place de M’Vila, il a montré qu’il n’était jamais aussi à l’aise que dans le rôle de sentinelle seul devant la défense. Il a ratissé, récupéré et distribué sans fausse note, devenant même la première rampe de lancement offensive.
Cabaye (4,5) : Même s’il fait peu d’erreurs dans son jeu, son rôle de relayeur de proximité ne lui permet pas de se distinguer aussi bien qu’avec Newcastle, puisqu’il ne joue jamais long. Il ne pèse pas vraiment sur les actions offensives non plus. Peu de ballons récupérés pour le seul autre milieu avec une tache défensive réelle en dehors de Diarra.
Malouda (6) : Recentré comme cela avait déjà été le cas à Chelsea parfois, Malouda revit. Précis dans l’organisation, il se sert de cette position inhabituelle pour surprendre ses adversaires, à l’image de son but splendide. Plus libre, il est un point d’appui précis même s’il a très clairement baissé de pied physiquement après sa folle première demi-heure.
Nasri (4) : Malgré une nette domination française et des bons ballons à jouer, il n’a été ni décisif ni inspiré, avec quelques maladresses dans les passes plutôt inhabituelles. A semblé parfois un peu perdu même si, contrairement à l’habitude, il a effectué un gros travail de repli défensif.
Ribéry (7,5) : A dynamité le début de match des Bleus, provoquant sans relâche jusqu’à trouver la faille. Il a ensuite montré une belle entente avec Benzema, chose qu’on ne lui connaissait pas jusqu’à présent. Un Ribéry niveau Bayern Munich sur ce match.
Benzema (6) : Point d’ancrage physique et technique en pointe, il a bien failli trouver les filets à plusieurs, sans réussite malgré quelques situations intéressantes. Il demeure néanmoins, dans les solutions proposées et sa justesse, un incontournable.
Chez les remplaçants, Martin a essayé de redonner du rythme au jeu français, sans réussite malgré ses efforts. Giroud n’a pas été beaucoup sollicité tandis que Ménez a confirmé sa bonne forme, même s’il était un peu seul à provoquer la défense serbe en fin de rencontre.
