Les Bleus restent sur leur faim face au Chili

La France a livré un galop d’essai mitigé face à une formation chilienne joueuse. Après un début de match convaincant et de nombreuses occasions, les Bleus ont fini par concéder le nul à la fin d’un match musclé et rythmé (1-1).

Pour le premier match d’une saison qui se terminera par un championnat d’Europe, l’équipe de France avait une délicate mise en jambe à négocier contre une formation chilienne joueuse, le tout en plein mois d’août. D’entrée de jeu, la rencontre débutait sur un rythme très agréable, avec des situations intéressantes de chaque côté. Indubitablement, Benzema était l’atout offensif numéro 1 des Bleus, avec une mobilité et un sens du jeu déroutants pour la défense chilienne. L’attaquant du Real Madrid, après avoir beaucoup semé la zizanie en début de match, trouvait ainsi parfaitement Rémy sur un centre au cordeau, pour le coup de tête victorieux du Marseillais (1-0, 19e). Mais après cette ouverture du score, le Chili réagissait avec son jeu précis, et même si Lloris n’avait pas à trembler jusqu’à la pause, les Bleus reculaient beaucoup.

L’entrée en jeu du néo-barcelonais Sanchez était la grande attraction de la mi-temps, avant une période complètement folle à l’heure de jeu. Rémy trouvait la barre d’une talonnade aérienne sur un centre de Malouda (62e) avant de se voir logiquement refuser un but hors-jeu après un énorme festival de Benzema, mal récompensé (64e). L’arbitre anglais gâchait la suite de la rencontre en n’expulsant pas Beauséjour, auteur d’un tacle comme on n’en voit heureusement plus beaucoup sur M’Vila (70e), ce qui avait le don d’énerver tout le monde. Dans une fin de match débridée, le Chili poussait et après avoir trouvé le poteau par Beauséjour (74e), égalisait d’une splendide frappe enroulée de Cordova (1-1, 76e). Les dernières minutes, troublées par les nombreux changements, étaient plus saccadées et la France devait se contenter de ce match nul sans conséquence pour une reprise, mais qui a le mérite de rappeler aux troupes de Laurent Blanc que le chemin qui mène jusqu’à l’Euro 2012 est encore long.