Si les matchs contre la Biélorussie et l’Ukraine ont été très différents, tant dans la composition de l’équipe qu’au niveau du résultat, une constante s’en dégage : cette équipe de France réagit plus qu’elle n’agit. Menés au score en Biélorussie, les Bleus n’ont attendu que deux petites minutes pour égaliser par l’intermédiaire de Malouda. Rebelote en Ukraine, où Gameiro aura répondu à l’ouverture du score après seulement quatre minutes. Des réactions positives pour Laurent Blanc, qui aimerait tout de même bien arrêter d’encaisser le premier but dans une partie.
« A ce moment de la saison, peut-être bien que l’équipe a besoin d'avoir un coup de pied aux fesses. La bonne chose, c'est que ça veut dire que les joueurs réagissent bien. Mais si on veut une grande équipe, il faut être solide au point de vue défensif, même si, au regard des situations dangereuses, on peut dire que les deux formations de Biélorussie et d'Ukraine n'ont pas été dangereuses. Maintenant, si on encaisse un but et qu'on en met un de plus à chaque fois, je suis preneur aussi, mais c'est vrai qu'au plus haut niveau, défensivement, il faut être très solide. Pour l'instant, au moins à ce stade de l'année, on ne l'est pas. Je préfèrerais avoir une équipe active que réactive, pour l'instant ce n’est pas le cas » regrette le sélectionneur des Bleus, qui devrait être particulièrement attentif à la prestation défensive de son équipe ce jeudi face à la Pologne, d’autant qu’il sera privé de sa charnière centrale Mexès-Rami pour le prochain match qualificatif à l’Euro, face à l’Albanie en septembre.