L’optimisme n’est pas franchement débordant autour de l’équipe de France avant son entrée en matière dès vendredi contre l’Uruguay. Mais les joueurs veulent montrer qu’ils ne sont pas perturbés par ce climat morose.
A l’heure de retrouver l’Uruguay, tout le monde se souvient dans quelles circonstances la dernière confrontation en Coupe du monde face à la Céleste a eu lieu en 2002. Mais, Bacara Sagna en tête, les Tricolores ne veulent pas envisager la défaite d’entrée de jeu. Si en 2006, les deux matchs nuls face à la Suisse et la Corée du Sud avaient permis de prouver qu’une entame de tournoi fragile pouvait tout de même emmener une équipe loin, débuter par un revers ferait mal à une formation aussi fragile mentalement après l’échec de 2008.
« Ce serait un petit peu embêtant de commencer par une défaite mais ce ne serait pas la fin de l'Equipe de France, il restera deux matches derrière si ce n'est plus. En 2006, la France a assez mal débuté, ils ont fait un nul, même deux, et ce n'est pas pour autant qu'ils ne sont pas allé en finale. Donc il faut se concentrer et ne pas penser à ce qui arriverait en cas de défaite », a préféré éluder le défenseur d’Arsenal, qui retient plutôt l’effervescence autour de l’évènement de vendredi, et la pression qui en découle forcément.
« On sent tout l'engouement qu'il y a dans ce pays et partout à travers le monde, je pense que cet événement sera visionné partout dans le monde. Je le visionnais étant petit et aujourd’hui j'ai la chance d'y participer, donc c'est quelque chose de grandiose tout simplement », a résumé Bacary Sagna, qui espère bien ne pas avoir à regarder la fin de l’épreuve à la télévision cette année.